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Ascension des Rouies - massif des Ecrins

Publié le par Nif

 

Les Rouies : voie normale du Pigeonnier - 21 et 22 juins 2014

 

 

les Rouies en images et en 1 clic

 


A croire que le CAF Marseille s’est donné rendez-vous dans les Rouies ce week-end puisque voici un deuxième récit d’ascension, bien que beaucoup plus modeste, du sommet éponyme.

 

Samedi


Après un réveil très matinal, on file vers les Ecrins, le Valgaudemard et le Chalet du Gioberney. Deux heures de montée bucolique nous conduisent au refuge du Pigeonnier où nous attend un pique-nique au soleil, avant d’entamer l’école de neige.

 

Christine, Benjamin et moi-même sommes les novices, et Thierry notre coach. Durant l’après-midi, nous testons toutes les positions possibles et inimaginables de chutes afin de les enrayer, différentes techniques d’assurage et d’évolution dans la neige avec ou sans corde, crampons et piolet.

 

En fin de journée, nous retrouvons Timur le deuxième coach et Bruno, déjà aguerri aux techniques d’alpinisme, et donc dispensé d’école, puis les deux extra-terrestres Remi et Jean tout juste redescendu de leur folle escapade (http://www.ascensions13.com/article-la-rampe-des-mille-blues-123975567.html). Avant de se coucher à l’heure des poules, certains s’alourdissent d’un repas gargantuesque. Quand c’est bon faudrait interdire le rab’ avant une ascension.

 

pano1 

 

Dimanche


Réveil encore plus matinal qu’hier (3h30) et départ à 4h20, au milieu de la cinquantaine d’autres alpinistes ayant eu la même idée de week-end. Ça fait comme une descente aux flambeaux mais à la montée, avec des frontales à la place, et sans le vin chaud à la fin, bref ça n’a rien à voir.

 

Les conditions sont bonnes, mise à part l’absence de regel la nuit (isotherme 0° à 3900 m !!) – donc une neige molle et humide du début à la fin – et un ciel relativement couvert, qui se dégagera vers la fin de notre descente, c’est-à-dire bien plus tard car on a pas mal pris notre temps. Du coup le gros du peloton était déjà reparti à notre arrivée au sommet nous laissant profiter au calme de la vue à 360. Pas de difficultés particulières comme l’annonce la cotation PD- mais quand même un joli petit couloir un peu raide aux alentours de 40-45° pour se faire les cuisseaux, puis un raidillon final à 40° en sortie de glacier pour nous rappeler que c’est tout de même bien mérité.

 

Ça file un peu plus à la descente, notamment lors d’une très belle session de luge fessière en guise de bobsleigh naturel. Vers midi nous rechargeons les batteries et les sacs au refuge, avant de redescendre au parking par le magnifique itinéraire bis du Vaccivier.

 

 

pano7

 

 

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