Le marché aux livrex sur le Cours Julien, un café en terrasse, un vieux sage qui préside tout ça sous un olivier, une après midi paisible pour bien débuter la fin de semaine.
Un jour, les pêcheurs bahianais se sont tournés vers les saints africains pour réclamer une pêche plus abondante, après une année de « poisson maigre ». Petit à petit, les Offrandes à la mère de l'eau sont devenues la fête de Iemanja. Iemanja est la mère des orixas (forces de la nature) et la reine du monde aquatique. Le 2 février est la fête officielle de Iemanja et sa célébration a lieu à Salvador de Bahia sur la plage du Rio Vermelho, où la population se réunit, dansant au son des tambours et des chants africains, pour faire leurs offrandes à la mer. C’est pourquoi aujourd’hui, un petit groupe de brésiliens et d’aficionados de cette culture se retrouvèrent sur le vieux port pour aller offrir des fleurs à la déesse marine. L’occasion d’une deuxième sortie pour notre modeste batucada, l’occasion de côtoyer les capoéristes et surtout l’occasion de déambuler au soleil couchant sur les quais au son d’un traditionnel samba reggae jusqu’au fort Saint-Jean, jusqu’à l’entrée du port, jusqu’à la mer…
L’actualité marseillaise c’est aussi celle d’une ville où le théâtre conserve encore une part importante dans la programmation culturelle, avec l’existence de nombreuses petites salles dont la Salle Polyvalente où s’est joué samedi dernier « L’anniversaire de Sardinette » devant un parterre ravis de parents et d’élèves.
Par un dimanche après-midi sous le soleil. Les murs n'ont pas d'oreilles mais ils ont beaucoup de choses à raconter. Y'a un intrus dans le lot, c'est un peu comme l'invité mystère. Les photos en version album
La plupart d'entre nous pense que le pont du gard est le plus grand aqueduc en pierre de l'univers. Et bien nous nous trompons car c'est celui de Roquefavour, bien moins connu que son cousin Gardois, et situé à quelques kilomètres à l'ouest d'Aix en Provence. 80 m de haut, 400 m de long, l'ouvrage permet d'acheminer l'eau vers la cité Phocéenne via la canal de Marseille. La différence de notoriété tient sans doute à l'histoire et à l'âge des monuments : 260 ans pour l'un, 2000 pour l'autre.
Petite balade sur la route des crêtes en Cassis et la Ciotat, et je me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps pour y aller. En tous les cas on y fait de drôles de rencontres.
Toujours pas d’hiver à déplorer, juste la mer et encore la mer à perte de vue, le phare du Planier, l’archipel du Frioul, au loin Cassis et ses Calanques, tout près le petit port de Niolon, paisible, où quelques plongeurs piquent une tête, où quelques familles pique-niquent, où des enfants jouent à pique et pique et collégramme, sous l’œil indolent d’un pic épeiche, perché sur un pic rocheux… que voulez-vous quand on sait pas quoi dire !